A toi ma Christelle,
Au bord du fleuve, ce jour, j'ai découvert un petit couple septuagénaire au pont de leur navire. Je n'ai pu m'empêcher de penser à toi et de tes petits ouvrages quotidiens sur les flots.
Alors que de te dire que tu me manques et que je répondrais bien à ta question, mais la tâche est grande et le temps me manque.
Que proposer à l'enfant de 15 ans qui découvre un nouveau bâti , plus imposant qu'accueillant.
Je te dirais qu'il te faut le cueillir et l'émerveiller de lire de page en feuille, qu'il s'abreuve de plaisir devant romans, théâtres, Essais et poèmes. De choisir un thème, en premier, je te le conseille vivement. Pour ma part, j'ai choisi avec amour la querelle des mœurs du temps du moyen-age.
Ceci quand tu as une classe d'élèves situé dans un lieu en perdition et que le groupe te semble aussi féminin que masculin. Là, est la difficulté, hétérogénéité des groupes me poussent à penser qu'il importe que tu prennes soin de la morale intime également.
'Paysage en avant plan gargantuesque et (...) fond de beleme'
Néanmoins, je prends soin à les intéresser tout d'abord à la question générale de la morale, ce sera leur première étude de mœurs. Et comme le programme nous invite à explorer le XVème siècle, alors j'y bondit à pieds joints. J'y vois déjà les bottes de septas lieues parcourir les monts et les plaines, à la recherche de "fleur de jeunesse" à ingurgiter le temps d'un repas gargantuesque, et en fond de paysage endeuillé, une beleme à la pierre jaunâtre.
Je ne suis pas de ceux qui apprécient le classicisme tant la religion et les sectes ont sacrifié bien des crédules et des aux aboies à la recherche d'une percée de lumière dans leurs nuits difficiles.
Tu l'auras compris, très chère, qu'en ce début de siècle littéraire, le récit ce fut tant embrumé par des moeurs jésuites, que j'ai décidé d'en échanger le mot avec les miens, afin de faire sortir à la lumière la vérité vraie.
Que le simple écrit de RABELAIS aussi long que le sont les reports des faits de bêtises des gens de ce temps, me sera indispensable pour lancer les premiers essais fustigant la fondation même de notre société ordurière et mensongère.
Je les veux à la frôle 'des fleurs du mal, tant que Baudelaire découvrant ainsi une nature défroquée par la nature humaine elle-même. Suffisamment, autant que les manants discutant les fables et legendes opposants leurs dires aux dires fabulants des soi-disants érudits jésuiteux.
Tu me comprendras, je l'espère, tant ce monde qui adule sans le savoir des bérets, des kippas et les mèches au coin de l'oreille doit être détruit sous leurs yeux, pour construire un paysage plus romanesque sous un ciel bleu et pur.
Que leurs âmes soit teinté de compréhension enfin claire et de critiques fines d'une réalité historique et littéraire jaunit par le marasme religieux d'époque que dépeint bien des auteurs de l'humanisme, du classicisme, du romantisme...
C'est pourquoi la fable qui est dit 'crétin' à ce niveau scolaire, 'chrétien' au point de vue de l'humaniste est approprié et à confondre avec la recherche de vérité de Sir Jean de LA FONTAINE. Le manant, le provincial au côté du noble pour dénoncer les travers de société de ce temps. Il y en avaient déjà et c'est bon de le découvrir... Si l'en est.
Je m'en vais te conter la suite de mon expédition Vernesque dans les près de colchiques, où les frasques du 'menteur' de Corneille se font plus nombreuses pour embrumer la gente Vilaine et frondeuse qui occupe le voisinage vorace et jaloux du 'Comte de Monte cristo' à la recherche du précieux, l'OR de Monsieur le Comte. Notre Alexandre Dumas y conte avec simplicité et horreur la Monstruosité que sont devenus ces gargantuas et pantagruels. Que Charles à travers Arthur découvre malheureusement, bien malgré lui, embrumant son tableau romanesque et naturaliste qu'il avait pour habitude de dépeindre avec passion. Et sa chute terrible, abandonnant sa fleur, pour rejoindre cette melasse sale, et son combat pour garder sa vue sur ce qu'était son paysage bien-aimé.
Les misérables!!! Ils s'en sont allés à la construction des Halles de Paris devenir des Gueux et des Clowns à la solde des Vidocqs, persécuter là jeunesse en fleur sous une république naissante mais déjà beleme de ses clochers accédant ainsi au premier plan, à nos grands regrets, de nos paysages romanesque.
Est ce la fin du monde? Ils s'en vont un jour? Et ce comtemporain M. de Lagarce de nous dire enfin la Vérité sur ce début de millénaire où ces voraces vont devoir rendre compte un jour, bien malgré leurs plans, car nous savons.
Qu'ils partent...
Bien à toi
Ton amie.

Commentaires
Enregistrer un commentaire
Je m'améliore grâce à toi!